L'HOMME D'AFFAIRES. J'occupe le centre et je dispatche. J'écoute, je dis. Je dis : la cigarette ce n'est pas bon.
LA CHEF DE GARE. Ça tue.
ODILON / ODETTE. C'est vrai.
L'HOMME D'AFFAIRES. Trop boire est dangereux.
ODILON / ODETTE. Ça tue.
LA CHEF DE GARE. C'est vrai.
ODETTE. Mais un petit verre de temps en temps c'est bien agréable tout de même.
LA CHEF DE GARE. Ça fait du bien.
ODILON. C'est vrai.
L'HOMME D'AFFAIRES. C'est important de s'écouter.
ODILON / ODETTE / LA CHEF DE GARE. C'est vrai.
ODILON. J'ai envie de tout casser !
ODETTE. C'est vrai.
L'HOMME D'AFFAIRES. Casser mais après ?
LA CHEF DE GARE. C'est vrai.
ODILON. Après on verra.
L'HOMME D'AFFAIRES. Faux.
LA CHEF DE GARE. Sinon c'est la chienlit.
L'HOMME D'AFFAIRES. Vrai. Casser pour construire. Je travaille dans la pierre. Je sais ce que c'est. Je fais des propositions.
ODILON. (à l'Homme d'Affaires) Je n'aime pas tes propositions.
L'HOMME D'AFFAIRES. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Que proposes tu ?
ODILON. Je n'ai pas de programme.
LA CHEF DE GARE. (à Odilon) Je vais vous donner une fessée !
L'HOMME D'AFFAIRES. (à Odilon) Il faut dire que vous le cherchez depuis un sacré bout de temps.
ODETTE. Si ses parents avaient fait leur boulot on n'en serait pas là, aussi.