"J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre…" Francis Gag, à Nice.
L’auteur, il est vrai, n’est pas un habitué des planches. Il est, dit-on dans les cénacles, un écrivain dont les phrases sont… complexes ! Pendant trois heures, Philippe Martin lui a prêté sa voix pour que s’exprime devant nous — non, je n’étais pas seul — l’émotion que lui causa la mort de sa grand-mère.
Nous avons goûté les phrases de Madame de Sévigné et de Molière, les mots du Prince de Talleyrand, les digressions sur Renoir et sur l’évolution de l’art. Nous avons jubilé en dévorant la conversation du garde forestier et de « la marquise », gardienne des lieux d’aisance des jardins des Champs Élysées. Nous avons saisi dans l’antichambre le duc de Guermantes et ses incroyables bouffonneries. Nous avons suivi Françoise de la chambre à l’office pour ne manquer aucune de ses paroles frappées au coin du bon sens. Nous avons vu défiler les docteurs Cottard, du Boulbon et Dieulafoy, pleins de leur superbe et de leur dévouement.
Philippe Martin n’a pas rendu hommage à Marcel Proust. Il l’a invité à venir nous parler. Nous l’avons écouté. Pendant trois petites heures, nous avons ri et nous avons pleuré. C’est tout. C’est magnifique !
Philippe Martin n’a pas rendu hommage à Marcel Proust. Il l’a invité à venir nous parler. Nous l’avons écouté. Pendant trois petites heures, nous avons ri et nous avons pleuré. C’est tout. C’est magnifique !
(Merci à Alfred de Musset à qui j’emprunte la première phrase).
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L’auteur, il est vrai, n’est pas un habitué des planches. Il est, dit-on dans les cénacles, un écrivain dont les phrases sont… complexes ! Pendant trois heures, Philippe Martin lui a prêté sa voix pour que s’exprime devant nous — non, je n’étais pas seul — l’émotion que lui causa la mort de sa grand-mère.
Nous avons goûté les phrases de Madame de Sévigné et de Molière, les mots du Prince de Talleyrand, les digressions sur Renoir et sur l’évolution de l’art. Nous avons jubilé en dévorant la conversation du garde forestier et de « la marquise », gardienne des lieux d’aisance des jardins des Champs Élysées. Nous avons saisi dans l’antichambre le duc de Guermantes et ses incroyables bouffonneries. Nous avons suivi Françoise de la chambre à l’office pour ne manquer aucune de ses paroles frappées au coin du bon sens. Nous avons vu défiler les docteurs Cottard, du Boulbon et Dieulafoy, pleins de leur superbe et de leur dévouement.
Philippe Martin n’a pas rendu hommage à Marcel Proust. Il l’a invité à venir nous parler. Nous l’avons écouté. Pendant trois petites heures, nous avons ri et nous avons pleuré. C’est tout. C’est magnifique !
Philippe Martin n’a pas rendu hommage à Marcel Proust. Il l’a invité à venir nous parler. Nous l’avons écouté. Pendant trois petites heures, nous avons ri et nous avons pleuré. C’est tout. C’est magnifique !
(Merci à Alfred de Musset à qui j’emprunte la première phrase).
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