ODILON. Voilà, justement. Là, ce n’est pas une pêche ! On peut donc comparer !
ODETTE. Je ne me pose pas la question.
ODILON. Tu es conne ?
ODETTE. Quoi ?
ODILON. Tu es conne. C’est ce que tu me dis ! "Je ne me pose pas la question.", " Je ne pense pas. "… Tu te rends compte ? En gros tu me dis que tu ne réfléchis pas. Je n’ai plus qu’à me dire que je vis avec une idiote. Tu crois que c’est agréable ?
ODETTE. Odilon, tu es fatigant.
ODILON. Je répète ce que tu dis. Parce que c'est ça que tu dis, quand on sait entendre. Faut pas croire ! Tu dis : "Je suis idiote. ”
ODETTE. Peut-être…finalement que…c'est ce que j'ai vu de plus beau…oui…j'en suis sûre…maintenant…j'ai ressenti…
ODILON. Tu vois. Tu dis. Heureusement que je te pousse. Si on ne te demande pas tu pourrais passer pour une idiote. Tu comprends ?